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« Surexploitation des journaliers, les Salins du Sine-Saloum pratique l’esclavage moderne et tue le port de Kaolack » ( Iba Gallo Seck dit Zeus)
Les travailleurs de la nouvelle société des Salins du Sine-Saloum sont victimes d’esclavagisme moderne. Ce sont là, les propos du communicateur traditionnel, Iba Gallo Seck dit Zeus.
Selon le parolier, les jeunes qui sont employés au niveau de cette société sont surexploités dans des conditions de travail très difficiles. « Les journaliers des Salins du Sine-Saloum sont considérés par les propriétaires de cette société comme des esclaves car percevant des miettes pour une durée de travail supérieure à la normal et c’est inhumain », a ajouté le sac à parole.
A l’en croire, depuis la création de l’usine en 1914, la ville de Kaolack n’a pas bénéficié grand chose de cette société. » C’est à cause de cette société française que les autorités n’ont pas draguer le port de Kaolack. A l’époque, Kaolack était la deuxième ville économique du Sénégal et maintenant il est tué par ces gens là qui ne se préoccupent que de leurs propres intérêts », a-t-il conclut.